Le style Louis-philippe (1830-1848)

Le style Louis Philippe, sous le règne du roi louis -Philippe (Philippe d’Orléans : 1773-1850) est à l’image du « roi citoyen », roi des Français et de l’embourgeoisement de la société française par ses manufactures et sa  révolution industrielle.

C’est la  bourgeoisie qui  dicte son goût.  La mécanisation du travail et l’évolution des techniques de production favorise la production en série, dans le domaine des encadrements et des miroirs de grands ateliers de production s’ouvrent. Ces fabricants de cadres et de moulures sont très influencés dans leurs réalisations, par Alexandre Louis Béllangé (1796-1861) ébéniste Parisien et par Claude Aimé Chenavard , dit le frelon, ornemaniste, créateur d’un recueil d’ornements de tous les genres et tous les styles.

La technique du bois sculpté est remplacée en majorité par du stuc sur bâti bois. La feuille de cuivre et la bronzine (vernis chargé de poudre de bronze), de même que la feuille d’argent et ses imitations remplacent parfois la feuille d’or qui est encore  très employée.

Ce style Louis-Philippe  a en majorité peu d’ornementations, des moulures à profil en doucine avec ou sans rangées de perles encadrant la glace au mercure. De nombreux miroirs simples ou avec des coquilles à rinceaux de fleurs ou de feuillages.

 La forme originale avec ses deux angles arrondis est apparue à cette période.

 La glace au mercure est remplacée par la glace argentée en fin de règne de Louis-Philippe en raison de sa dangerosité en fusion pour les ouvriers miroitiers.

 C’est à partir de cette époque que la copie à bas prix coexiste avec la création artistique.

 C’est aussi le goût prononcé pour les inspirations diverses, pour les époques précédentes qui s’affirme sous Napoléon III.